

C-Fly Obtain, le test
Seulement à 549€
Le look ne laisse planer aucun doute, cet Obtain de C-Fly essaie de se faire passer pour un Mavic Pro de DJI. Mais son prix beaucoup plus léger est un indice, il est difficile d’être calife à la place du calife. Que vaut cet appareil ? Est-il vraiment un concurrent du Mavic Pro ? Réponse dans cette chronique. Notez que l’Obtain nous a été donné par le fournisseur en personne,
Tour du propriétaire
L’Obtain, replié, est un bloc assez compact qui mesure 21,5 x 10 x 9,5 cm. Pour le déplier, il faut pousser les bras avant vers l’avant, à l’horizontale, ensuite les bras arrière vers le bas puis les faire pivoter vers le vers l’avant. L’appareil mesure alors 34 x 27 x 9,5 cm (hors hélices), avec une diagonale de moteur à moteur de 36,5 cm. Les hélices sont des modèles bipales pliables de 21,5 cm de diamètre. Pour les fixer ? Oubliez les mécanismes astucieux des hélices auto serrantes ou clipsables : elles sont maintenues par 2 vis, indispensables.


Tour du propriétaire
L’Obtain, replié, est un bloc assez compact qui mesure 21,5 x 10 x 9,5 cm. Pour le déplier, il faut pousser les bras avant vers l’avant, à l’horizontale, ensuite les bras arrière vers le bas puis les faire pivoter vers le vers l’avant. L’appareil mesure alors 34 x 27 x 9,5 cm (hors hélices), avec une diagonale de moteur à moteur de 36,5 cm. Les hélices sont des modèles bipales pliables de 21,5 cm de diamètre. Pour les fixer ? Oubliez les mécanismes astucieux des hélices auto serrantes ou clipsables : elles sont maintenues par 2 vis, indispensables.
La batterie est placée à l’arrière, c’est un bloc amovible de 249,6 grammes, avec un bouton et 5 LED qui servent à indiquer l’état de la charge. C’est une Lipo 3S 11,1V de 3800 mAh. Un chargeur secteur est livré avec l’Obtain. La prise de charge étant de type propriétaire, il faut impérativement utiliser ce chargeur. Avec 568,6 grammes pour l’Obtain et ses hélices, le poids total au décollage est d’un peu plus de 819 grammes.
La caméra ?
Elle se trouve à l’avant, c’est un bloc complet comprenant la caméra et une nacelle stabilisée sur 3 axes. Le tout est fixé sur une plateforme montée avec des amortisseurs anti-vibrations. Une trappe sur la plateforme permet d’installer une carte microSD à bord de l’Obtain. Cette trappe est assez difficile à ouvrir, mais pas insurmontable :) . Une fois ouverte, on découvre un lecteur-enregistreur de carte, . Il faut pousser la plaque de maintien en métal, placer la carte mémoire dans son logement et au bon endroit, abaisser la plaque et la tirer vers l’arrière pour la bloquer. Il est recommandé de s’équiper d’une pince à épiler, à la fois pour bien placer la carte mémoire et pour verrouiller la plaque.


La radiocommande
A la différence de l’appareil lui-même, la radiocommande ne reprend pas le look de celle du Mavic Pro. Elle est plus « mastoc », plus classique et un peu plus imposante, aussi. Ses deux joysticks sont assez agréables et elle propose une molette facilement accessible pour contrôler l’inclinaison de la caméra. Toutes les fonctions ne sont pas indiquées directement sur la radiocommande, il faut donc se plonger dans la documentation. L’alimentation est fournie par une batterie, propriétaire là encore, une Lipo 1S 3,7V de 2500 mAh. Un support se déplie pour accueillir un smartphone. Sympa, mais il est trop grand pour un iPhone petit format (type 5S), trop petit pour une tablette.
Les préliminaires
Avant de tenter de décoller, il faut télécharger l’application C-Fly pour iOS ou Android. Il faut ensuite allumer la radiocommande, puis l’Obtain. La méthode est la même que sur les appareils de DJI : une pression courte suivie d’une pression longue sur le bouton principal. Ensuite, il faut connecter le smartphone au point d’accès créé par la radiocommande, et lancer l’application C-Fly. Le premier écran est celui du… Rooby, un clone du Dobby de Zero Tech. Faites glisser l’écran vers la gauche pour aboutir à l’interface de l’Obtain. Touchez Enter, vous y êtes. !


Premier décollage
Faites une pression longue sur la touche H : les hélices tournent et l’appareil grimpe pour se positionner à un peu plus de 1 mètre de hauteur. Ou poussez les joysticks vers le bas extérieur, comme avec les appareils de DJI, vous n’avez plus qu’à pousser les gaz pour que l’appareil décolle. La montée est rapide, c’est le moins que l’on puisse dire ! Voilà l’une des caractéristiques de l’Obtain : il est nerveux, très nerveux, même. A tel point qu’un pilote débutant risque d’être très surpris s’il ne fait pas preuve d’une grande douceur dans les commandes. Car il n’y a pas que les gaz qui répondent fort, les autres commandes sont tout aussi hyper réactives. C’est parfait si vous adorez le pilotage un peu sportif…
Accrochez-vous !
Si vous pilotez en mode P, vous bénéficiez de l’assistance du GPS. En théorie, l’appareil reste là où il se trouve, sans bouger, si vous ne touchez pas aux joysticks. Mais dans la pratique, le maintien de la position, aussi bien la hauteur que la position horizontale, est correct mais il est aussi préférable de ne pas laisser l’appareil sans surveillance à proximité d’obstacles…
Les fonctions automatisées
L’Obtain offre deux outils de pilotage automatisés, « Circle » et « Track ». Pour les activer, il faut passer l’interrupteur de gauche sur S. Le choix de la fonction est choisi dans l’interface sur le smartphone. « Circle » lance l’appareil dans une rotation centrée sur un point, d’un diamètre que l’on règle avec le joystick d’avance et de recul. Une fonction très basique, qui n’est pas toujours très efficace : on peine à lui faire pointer un point précis. L’autre fonction est « Track » : l’Obtain vous suit en modifiant sa position en fonction de celle de votre smartphone. Elle fonctionne plutôt bien ...


La télémétrie
L’image affichée sur le smartphone est de qualité correcte, plutôt fluide. Les données de télémétrie sont affichées en surimpression. On y trouve le mode de vol, le nombre de satellites GPS pris en compte, la capacité de la batterie de la radiocommande et du multirotor, la distance par rapport au point de départ, la hauteur, les vitesses horizontale et verticale. Plus des icônes pour automatiser le retour au point de décollage, le décollage et l’atterrissage, le déclenchement de prises de vues et de vidéos, et la capacité de la carte mémoire.Les réglages tiennent sur une seule page ! Ils permettent d’indiquer une barrière virtuelle en fonction d’une distance et d’une hauteur, et d’indiquer la tension à partir de laquelle l’Obtain doit vous prévenir de stopper le vol. C’est tout ! Y a-t-il des NoFly Zones (NFZ) comme chez DJI qui interdisent les vols à proximité d’aéroport,sk de centrales nucléaires et d’autres endroits sensibles ? Non. C-Fly, comme Parrot, a choisi de laisser la responsabilité des vols à ses clients. L’autonomie promise est de 26 minutes.
Le retour vidéo
La liaison reste sans parasite et fluide au moins jusqu’à une distance de 400 mètres – je n’ai pas poussé les essais plus loin, c’est la limite extrême pour conserver un contact visuel. Voilà qui est plutôt agréable. La liaison tient de manière correcte même derrière un bosquet, ce qui est tout à fait étonnant. Notez que le constructeur ne communique pas sur la puissance des émetteurs radio et vidéo à bord de l’Obtain. Reste-elle dans les limites autorisées en France ? Mystère, et je n’ai pas l’équipement nécessaire pour le vérifier.


Les photos ?
Elles sont stockées sur la carte microSD en Jpeg dans une définition de 2560 x 1440 pixels. La qualité est correcte, avec du piqué…. Les bords des formes sombres sont entourés d’un liseré très clair, une sorte de fringing. La compression est présente, mais assez limitée. Notez que toutes les photos sont affublées d’un « datestamp ». Autrement dit de l’incrustation de la date en haut à droite, en notation anglaise qui plus est. Il suffit de retirer l’option dans les paramètres, comme sur tous les autres appareils ? Eh bien non, ce n’est pas prévu ! D’ailleurs il n’y a pas de réglages du tout pour la partie photo !
Et les vidéos ?
Elles sont stockées au format mp4 avec un encodage H.264, dans une définition de 1920 x 1080 pixels à 25 images par seconde. Le résultat, comme pour les photos, montre un piqué un peu forcé, des couleurs pâles et une dominante mauve. La caméra est stabilisée, suffisamment pour amortir très correctement les mouvements brusques de l’Obtain, que ce soit sur le pitch (haut – bas), le roll (inclinaison droite – gauche) ou le yaw (rotation droite – gauche) ! La stabilisation sur le roll introduit parfois une sorte de tangage doux, comme sur un bateau. A l’évidence, les moteurs de la nacelle peinent à compenser suffisamment efficacement les mouvement brusques de l’appareil, notamment lorsqu’il vol en mode automatique.
Face à la concurrence ?
L’Obtain, avec son look, semble concurrencer le Mavic Pro de DJI. Mais avec sa caméra figée en Full HD 1080p/25, c’est en face du Spark de DJI ou du Bebop 2 de Parrot qu’il est positionné, puisque les 2 proposent des vidéos stabilisées en 1080p/30. Mais l’appareil est beaucoup plus imposant, même plié, qu’un Spark. Son autonomie est légèrement supérieure à celle d’un Spark, mais très loin de celle d’un Bebop 2. .
En résumé.... ce drone mérite une intention particulière .. idéale si vous ne voulez pas mettre trop d'argent dans un drone
Il est commercialisé par MOBIL IMPORT sur la Réunion(974) et il risque de faire plaisir à beaucoup de droniste non expérimenté ...



